Installation d'une microstation individuelle enterrée

L’installation d’une micro-station enterrée : Guide pratique et réglementation

L’assainissement non collectif, qui permet de traiter les eaux usées d’une habitation non raccordée au réseau public, est une solution incontournable pour de nombreuses maisons isolées ou situées en zones rurales. 

Parmi les différentes options disponibles, la micro-station compacte enterrée est particulièrement prisée pour sa compacité, son efficacité et son faible impact visuel. Mais l’installation d’une micro-station enterrée nécessite de respecter plusieurs étapes, normes et régulations spécifiques. 

Cet article vous guide à travers les principales considérations liées à l’installation de ce système, tout en intégrant des mots-clés stratégiques pour mieux comprendre l’assainissement non collectif.

1. Pourquoi choisir une micro-station compacte enterrée ?

La micro-station compacte enterrée est une solution d’assainissement individuelle très efficace pour traiter les eaux usées domestiques (eaux-vannes et eaux ménagères) dans des zones non desservies par le réseau public de collecte. En raison de sa petite taille, elle est idéale pour les maisons individuelles ou les habitations isolées. L’option enterrée présente l’avantage d’être discrète, ce qui permet de préserver l’esthétique de votre terrain.

L’un des grands atouts d’une micro-station compacte enterrée est qu’elle utilise un système de traitement biologique à base de bactéries pour dégrader les polluants. Cela permet d’atteindre un niveau de traitement comparable à celui des stations d’épuration publiques. En outre, ces installations sont souvent moins sujettes aux nuisances sonores et visuelles que les systèmes d’assainissement traditionnels, comme les fosses septiques.

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2. Les étapes clés de l’installation d’une micro-station compacte enterrée

L’installation d’une micro-station compacte enterrée comprend plusieurs étapes, depuis le choix du dispositif jusqu’à sa mise en service. Voici les principales étapes à suivre :

a) Choix et dimensionnement de la micro-station d'épuration

Le dimensionnement de la micro-station est une étape cruciale pour garantir son efficacité. Il dépend du nombre de personnes vivant dans la maison et du volume d’eaux usées généré. Pour cela, il est essentiel de se baser sur les recommandations des fabricants et sur les normes en vigueur. Une micro-station peut généralement traiter entre 1 et 12 équivalents-habitants (EH), en fonction de sa capacité.

Comment calculer l'équivalent habitant ? --> Equivalent habitant pour microstation

b) Vérification de la faisabilité et des réglementations locales

Avant d’installer une micro-station enterrée, il est impératif de consulter le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) de votre commune. Ce service est chargé de vérifier que l’installation respecte les normes sanitaires et environnementales. Il faut également obtenir une autorisation préalable auprès de la mairie et s’assurer que l’implantation de la station respecte la réglementation locale, notamment en matière de distances par rapport aux habitations, aux puits, aux nappes phréatiques et aux sources d’eau.

c) Terrassement et implantation de la micro-station

Le terrain doit être préparé pour accueillir la micro-station. Il est essentiel que le fond du trou soit stable et que la cuve soit installée dans un environnement bien drainé pour éviter l’infiltration d’eau.

d) Connexion des canalisations et test du système

Une fois la microstation en place, les canalisations d’eaux usées de la maison doivent être raccordées à la micro-station. Cela nécessite un professionnel qualifié pour s’assurer que tous les raccordements sont correctement réalisés. Une fois l’installation terminée, il est nécessaire de procéder à un test de fonctionnement pour vérifier que le système de traitement des eaux usées fonctionne correctement, en conformité avec les exigences de la réglementation en vigueur.

3. Maintenance et entretien d’une micro-station d'épuration 

Une fois installée, la micro-station enterrée nécessite un entretien régulier pour garantir son efficacité à long terme. Cela comprend :

 • Vidange des boues : En fonction du volume des eaux usées traitées, la vidange de la micro-station doit être effectuée tous les 3 à 4 ans. Cette opération permet d’éviter que les boues n’encombrent le système et nuisent à son bon fonctionnement.

* À définir selon le modèle de la microstation. 

 • Contrôles réguliers : Le SPANC doit réaliser un contrôle périodique (tous les 4 ans) pour vérifier la conformité de l’installation et son bon fonctionnement. Il peut être amené à recommander des réparations ou des ajustements si nécessaire.

 • Maintenance des composants : Des vérifications régulières des éléments mécaniques (pompes, aérateurs) doivent être effectuées pour garantir qu’ils ne sont pas encrassés et fonctionnent correctement.

5. Avantages et inconvénients d’une micro-station individuelle 

Avantages :

 • Efficacité : Traitement des eaux usées conforme aux exigences environnementales.

 • Discrétion : Grâce à son installation enterrée, la micro-station n’altère pas l’esthétique du terrain.

 • Écologique : Réduction de l’impact environnemental avec une solution de traitement biologique.

Inconvénients :

 • Coût initial : L’installation d’une micro-station enterrée peut être relativement coûteuse, en particulier avec le terrassement et les travaux nécessaires. Cela dépend du modèle de la microstation, de son équivalent habitant et de l'habitation. 

* Pour l'installation, nous travaillons avec différents partenaires en région Rhône-Alpes et ailleurs. N'hésitez pas à nous consulter. 

 • Entretien : Bien que peu fréquent, l’entretien reste essentiel pour assurer la longévité du système.

L’installation d’une micro-station enterrée est une solution efficace et discrète pour l’assainissement autonome des eaux usées dans les maisons non raccordées au réseau public. En respectant les étapes d’installation, les normes et les réglementations locales, vous pouvez bénéficier d’un système performant et écologique. 

N’oubliez pas que l’entretien régulier et les contrôles périodiques sont essentiels pour maintenir le bon fonctionnement du dispositif et garantir sa conformité avec la réglementation environnementale.

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